📷 Crédit : Fratello Watches
La maison Girard-Perregaux dévoile une nouvelle édition de sa Laureato pour célébrer les 50 ans de la collection emblématique. Cette version allie design sportif et haute horlogerie grâce à un calibre d’exception à trois ponts en or.
Un modèle qui fusionne innovation technique historique et esthétique contemporaine avec un raffinement destiné aux passionnés et collectionneurs les plus exigeants.
Un calibre de 1867 au cœur d’une célébration contemporaine
La nouvelle Girard-Perregaux Laureato Three Gold Bridges incarne l’équilibre parfait entre tradition horlogère suisse et sophistication moderne. Conçue pour les 50 ans de la collection Laureato, cette édition offre un hommage vibrant au calibre à trois ponts d’or, breveté pour la première fois en 1889 et introduit en 1867.
Le boîtier de 44 mm en or rose 18 carats met en lumière un mouvement manufacture squeletté d’exception, où les célèbres trois ponts d’or apparaissent en majesté.
Il ne s’agit pas simplement d’un détail ornemental, mais d’un élément structurel essentiel à la mécanique du mouvement. Cette spécificité fait de la pièce une véritable œuvre d'art technique.
À travers son design semi-transparent, elle laisse admirer :
- un micro-rotor discret intégré dans la platine,
- un balancier vibrant à 21 600 alternances/heure,
- et une réserve de marche d’environ 54 heures.
Le mouvement GP09400-1273 en or rose est intégralement décoré à la main, preuve du savoir-faire artisanal de la manufacture suisse située à La Chaux-de-Fonds.
Esthétique exclusive : quand l’ADN sportif embrasse l’horlogerie d’art
La Laureato a toujours été synonyme d’élégance sportive depuis son lancement en 1975. Cette nouvelle version repousse encore les limites du design en mêlant les lignes anguleuses du boîtier octogonal à la finesse architecturale du mouvement.
Le bracelet intégré en or rose massif, avec ses maillons satinés et polis, complète l’ensemble tout en apportant une présence forte au poignet.
Le saphir bombé traité antireflet permet une lecture parfaite du mouvement, même en conditions de lumière changeantes.
Ce modèle combine donc des éléments visuels immédiatement reconnaissables :
- un boîtier octogonal signature,
- l'élégance d’un bracelet intégré,
- des finitions soignées rappelant des codes de la haute joaillerie.
Sur le plan visuel, la pièce évoque un contraste fort entre contemporanéité et mécanique horlogère antique. Son design, aérien mais puissant, souligne l'identité unique de la collection Laureato.
151 800 € et une production si discrète qu’elle devient mythique
Commercialisée à un tarif de 165 000 $ (soit environ 151 800 euros), cette montre s’adresse à une clientèle élitiste. Ce prix s'explique par l'utilisation de matériaux nobles, mais surtout par la complexité de son mouvement, entièrement fait à la main.
Il nécessite des heures de polissage et d'assemblage minutieux. La Maison ne communique pas encore publiquement le nombre total d’exemplaires disponibles.
Mais ce type de production laisse présager une série très limitée, réservée aux marchands les plus triés sur le volet ou à travers commande spéciale.
En positionnant sa Laureato jubilaire dans une gamme ultra-luxe, Girard-Perregaux vise une place encore plus légitime dans le club fermé des manufactures indépendantes de haute horlogerie.
Elle rivalise désormais frontalement avec les séries limitées d'Audemars Piguet ou de Vacheron Constantin. Et elle capitalise sur sa signature mécanique propre.
Des ponts d’or, héritage de 1867, pour séduire les esthètes de 2025
Bien que le modèle soit résolument moderne, tout repose sur une invention datant de 1867 : le triple pont d’or. Cette innovation brevetée à l’époque avait pour but d’aligner les éléments mécaniques (barillet, rouage, balancier) sur un même axe.
Elle assurait aussi robustesse et précision. Girard-Perregaux a choisi de l'exhiber aujourd’hui dans une version ajourée, où chaque pont est taillé en or rose avec biseaux et anglages réalisés à la main.
Cette architecture ouverte évoque volontairement les grandes orgues baroques, mettant en lumière la dimension artistique et symbolique de l’horlogerie.
Dans ce nouveau modèle de la collection Laureato, le triple pont est donc davantage qu’un clin d’œil historique. Il redevient l’élément central du design et un manifeste technologique.
La technique s’accompagne d’un univers culturel : les montres à ponts visibles séduisent souvent les amateurs d’architecture ou d’arts plastiques.
Ce modèle s’inscrit donc dans une double filiation : celle de la tradition horlogère suisse et celle de l’innovation esthétique transversale.
Une stratégie 2025 assumée : luxe radical, héritage revendiqué
Avec cette édition, la maison Girard-Perregaux crée un précédent important dans sa stratégie de montée en gamme. En s’appuyant sur des références historiques et un savoir-faire mécanique emblématique, elle se démarque de la vague souvent standardisée des montres sportives à bracelet intégré.
À travers la Laureato Three Gold Bridges, la marque revendique :
- son autonomie créative en tant que manufacture indépendante,
- son héritage technique capable de rivaliser avec les géants horlogers du segment ultra-premium,
- et son engagement envers un artisanat d’excellence pour répondre à une clientèle de collectionneurs exigeants.
Après la sortie très remarquée de la Laureato 50th Anniversary à l'inspiration rétro, cette version en ponts dorés positionne définitivement la série comme un pilier stratégique pour 2025.
Elle ne s'adresse pas à un public de masse, mais à ceux qui cherchent une identité horlogère forte et un objet rare ayant une réelle valeur de transmission.
En cela, cette nouveauté incarne une tendance croissante : la recherche de pièces combinant valeur émotionnelle, innovation technique et potentiel patrimonial sur le long terme.