Artem Takes A Bold Step With The Introduction Of Barenia Leather Straps In Its Loop-Less Style

Le fabricant australien Artem introduit un bracelet en cuir Barenia dans une configuration inédite : sans passants, ni boucle traditionnelle. Ce choix audacieux renouvelle les codes des bracelets haut de gamme pour montres sportives et habillées.

Ce lancement marque une évolution pour la marque, jusqu’ici spécialisée dans les matériaux techniques comme le nylon et le sailcloth, en s’ouvrant aux amateurs de cuirs raffinés.

Un système loop-less rare, qui change tout ?

Le nouveau bracelet signé Artem repose sur une innovation de design rare : un système dit “loop-less” c’est-à-dire sans passants pour maintenir l’extrémité de la lanière après fermeture.

Ce choix améliore à la fois le confort au poignet et l’aspect esthétique, en éliminant toute surépaisseur visible.

Le rendu reste ainsi sobre, épuré, et compatible même avec les montres les plus fines ou les boîtiers aux cornes courtes.

Le cuir sélectionné n’est pas anodin : il s’agit du cuir Barenia, utilisé historiquement par Hermès pour sa résistance, sa patine et sa souplesse exceptionnelle.

Contrairement à d’autres cuirs rigides, celui-ci est reconnu pour :

  • Sa souplesse immédiate, même sans période de rodage
  • Sa capacité à vieillir avec élégance (développement d’une patine naturelle)
  • Sa résistance à l’eau et à la chaleur (même s’il n’est pas conçu pour la plongée)

Artem propose ainsi une alternative raffinée aux bracelets NATO, Zulu ou rallye, en éliminant les éléments superflus tout en conservant une fixation très sécurisée.

Pourquoi Artem passe enfin au cuir haut de gamme en 2025

Artem s’est d’abord imposé sur le segment des bracelets en Sailcloth, matériaux prisés pour leur résistance extrême, notamment dans les sports nautiques.

Ensuite, la marque a perfectionné ses gammes avec le nylon HydroFlex, destiné aux amateurs de confort quotidien sans compromis sur le style.

En 2025, Artem franchit un cap en s’attaquant au cuir, un domaine traditionnellement dominé par les grandes maisons horlogères suisses ou italiennes.

Mais pour se démarquer, la marque a choisi l’angle du design technique et minimaliste, associé à un cuir de référence.

Le cuir Barenia, d’origine française, est utilisé par les selliers de luxe depuis les années 70. Son intégration dans un bracelet de montre, surtout en configuration loop-less, constitue une opération méticuleuse :

  • Les coutures doivent être doublées
  • La stabilisation assurée, et le système de fermeture parfaitement testé

Cet élargissement de gamme pourrait séduire :

  • Les propriétaires de montres habillées, qui souhaitent plus de sophistication qu’un bracelet NATO classique
  • Les passionnés de matériaux nobles et patinés
  • Les adeptes de sobriété visuelle, qui veulent éviter les boucles volumineuses

Compatibilité maximale avec les montres les plus populaires

Artem décline son nouveau bracelet loop-less en plusieurs largeurs standards (20 mm, 22 mm, etc.), afin de le rendre compatible avec de nombreuses montres, allant de la Rolex Datejust à la Speedmaster d’Omega.

Le système de fixation quick-release permet un montage/démontage rapide, sans outils supplémentaires.

Le design du bracelet convient tout autant aux boîtiers épais et sportifs, qu’aux montres plus fines des dress watches.

L’absence de boucle accroît par ailleurs la modularité : certains utilisateurs agrémenteront ce modèle d’une boucle déployante personnalisée, ou le porteront tel quel.

Disponibles actuellement en noir ou brun cognac, ces bracelets offrent une finition main avec surpiqûres ton sur ton très discrètes.

Artem n’a pas encore annoncé de déclinaisons colorées, mais au vu du succès initial, des versions bleu nuit, gris ou vert foncé pourraient suivre.

Le prix de lancement s’élève à 110 $ (soit environ 102 euros), une tarification compétitive si l’on considère la qualité du cuir et la finition générale.

Un virage stratégique fort pour Artem : vers plus de sophistication ?

Jusqu’ici, Artem était perçue comme une spécialiste du bracelet utilitaire haut de gamme pour les montres de sport. Ce nouveau modèle témoigne de la volonté d’aller chercher une clientèle plus pointue.

Une clientèle davantage focalisée sur l’esthétique et les matériaux.

Ce mouvement stratégique peut se comparer à ce qu’a fait Barton aux États-Unis avec l’intégration de cuirs de tannage végétal ou à la diversification de Hirsch en Europe vers le carbone souple et le monté main.

Artem reste fidèle à son ADN : technicité, durabilité, innovation.

Mais elle cherche à faire du bracelet un élément différenciant du poignet, et non un simple accessoire secondaire.

Ce modèle sans passant interroge aussi les codes traditionnels du bracelet de montre, souvent resté figé sur des configurations boucle tang, déployantes ou NATO.

En proposant un usage plus intuitif, plus fluide, Artem pourrait influencer les futures tendances.

De plus, avec une logistique bien rodée (livraison mondiale, service client actif), l’entreprise a clairement les moyens de distribuer ce produit au-delà du marché australien.

Il ne serait pas surprenant que d’autres marques s’inspirent de cette approche minimaliste mais performante, notamment dans la mesure où de plus en plus de porteurs cherchent un équilibre entre confort, finition haut de gamme et sobriété visuelle.

Le Chrono Addict

Ma passion pour l'horlogerie a débuté à 14 ans avec une Seiko 5 offerte en cadeau.

Attiré d'abord par l'excellence technique des montres japonaises, je me suis naturellement tourné vers les icônes suisses comme la Rolex Submariner et l'Omega Speedmaster.

Aujourd'hui, je partage cette passion à travers mes articles. Mon coup de cœur ? La Tank de Cartier et son design d'inspiration militaire – une pièce que j'espère un jour ajouter à ma collection.


MARC Tissier watches