
La transparence totale devient une prouesse horlogère. Bianchet dévoile une création qui défie les matériaux et repousse les limites du tourbillon extra-plat.
Ce modèle rare en saphir défie les lois du design classique. Il conjugue architecture mécanique et élégance invisible, pour un rendu aussi technique que sculptural.
Une boîte en saphir taillée dans la transparence totale
Le nouveau modèle UltraFino Sapphire de Bianchet marque un tournant dans la conception des montres haute horlogerie. Entièrement conçu dans un boîtier en saphir massif, il joue avec la lumière de façon spectaculaire, révélant chaque détail du mouvement squelette.
Longtemps cantonné à un usage prestigieux mais fragile, le saphir entre ici dans une nouvelle ère fonctionnelle. Grâce à des innovations dans les techniques d’usinage, la marque réussit à produire une boîte ultra-fine, ergonomique, mais sans compromettre la solidité.
Avec une étanchéité annoncée à 50 mètres, cette montre ne se contente pas d’être un exercice de style : elle est conçue pour être portée au quotidien. Depuis sa surface polie miroir jusqu’à ses courbes fluides, tout dans ce modèle est pensé pour capter et restituer la lumière.
À chaque inclinaison du poignet, le porteur découvre une nouvelle facette du mécanisme.
Un mouvement tourbillon d’une extrême finesse
Logé dans un boîtier de seulement 5,35 mm d’épaisseur, le calibre manufacture squelette à tourbillon de Bianchet impressionne autant par sa technicité que son esthétique. Ce cœur battant est rendu visible de tous côtés, offrant une plongée fascinante dans les rouages d’un mécanisme de haute précision.
Bianchet ne se contente pas ici d’exposer un tourbillon. La cage entière semble flotter dans le vide, renforcée par l’effet visuel de transparence créé par le boîtier.
Le mouvement à remontage manuel affiche une réserve de marche de 105 heures, un exploit lorsqu’on considère l’espace réduit dans lequel il évolue. Les composants sont finis à la main, selon les principes du design italien et répondent aux règles de proportion du nombre d’or, signature esthétique de la marque.
- Épaisseur totale du boîtier : 5,35 mm
- Réserve de marche : 105 heures
- Calibre à tourbillon squelette entièrement façonné à la main
Un bijou architectural produit en série très limitée
La complexité de fabrication de cette montre rend chaque exemplaire particulièrement rare. La production du boîtier en saphir, en particulier, implique près de 150 heures d’usinage et de polissage pour obtenir une seule pièce parfaitement transparente.
Cette édition de l’UltraFino Sapphire serait limitée à moins de 20 pièces par an, selon les capacités de production actuelles. Le design joue sur une forme de tonneau modernisée, avec des proportions calculées selon le nombre d’or.
Ce soin dans le dessin rend la montre aussi agréable à porter qu’à contempler. Proposé à près de 233 000 €, ce modèle devient instantanément une pièce de collection.
Le positionnement de prix reflète à la fois la rareté de la matière, la complexité mécanique et le statut confidentiel de la maison Bianchet, encore peu connue du grand public mais suivie de près par les amateurs pointus.
La montre en saphir, nouvelle icône de la transparence horlogère ?
La multiplication récente des montres en saphir pourrait marquer une tendance de fond dans l'horlogerie contemporaine. De plus en plus de marques, comme ArtyA ou Hublot, introduisent ce matériau autrefois réservé à quelques concepts ultra-luxueux.
Ce retour du saphir ne réside plus seulement dans l’effet “bling” mais dans une volonté de mettre en valeur la mécanique. Chez Bianchet, c’est la fusion entre matière brute, lumière et complexité mécanique qui génère l’émotion.
L’UltraFino Sapphire devient ainsi un manifeste de ce que peut être la montre d’exception en 2025. L’intérêt pour ces pièces uniques est renforcé par leur rareté et leur forte valeur perçue, tant esthétique qu’horlogère.
- Pièce transparente visible sous tous les angles
- Mécanisme suspendu dans la lumière
- Matériau ultra-technique aux propriétés de résistance élevée
Bianchet s’offre ici une place dans le cercle très fermé des horlogers qui repoussent les limites physiques d’un garde-temps, sans sacrifier la sophistication ni le plaisir visuel.