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Quand Thierry Ardisson, l’« homme en noir », est apparu à l’écran avec une Omega Speedmaster Dark Side of the Moon entièrement noire, il a confirmé une chose : sa montre était bien plus qu’un accessoire, c’était une extension de son style.

Ce choix horloger raconte autant sur l’homme que sur son image publique.

L’héritage stylistique de l’homme en noir et sa montre intégralement noire

Depuis ses débuts à la télévision dans les années 80, Thierry Ardisson s’est imposé comme une figure médiatique immédiatement reconnaissable.

Son costume noir, sa chemise noire, ses lunettes teintées, tout était pensé pour construire un personnage unique : celui de l’« homme en noir ». 

Ce style minimaliste, à la fois mystérieux et affirmé, s’est accompagné d’accessoires triés sur le volet.

La montre qu’il portait dans ses dernières années publiques, une Omega Speedmaster Dark Side of the Moon Black Black, s’inscrivait parfaitement dans cette esthétique.

Fabriquée en céramique noire, du boîtier au cadran en passant par les aiguilles, elle symbolise l’épure et la sophistication extrême. L’absence totale de couleur renforce l’aura d’élégance froide qui caractérisait Ardisson.

Au-delà du style, cette montre raconte aussi une histoire.

La Speedmaster est l’une des montres les plus iconiques de l’horlogerie, célèbre pour avoir accompagné les astronautes lors de la mission Apollo 11. 

La version « Dark Side of the Moon » rend hommage à la face cachée de notre satellite, renforçant encore le parallèle avec l’animateur qui cultivait lui aussi une part d’ombre médiatique.

Son choix n’était pas dû au hasard : la montre incarne un mélange d’audace et de tradition, à l’image de sa carrière.

Si l’on s’en tient aux détails techniques, son boîtier de 44,25 mm, son mouvement Co-Axial et sa réserve de marche de 60 heures traduisent aussi un goût pour la précision et la performance.

De la Rolex à l’Omega : un choix qui en dit long sur l’homme

Avant l’Omega Dark Side of the Moon, Thierry Ardisson avait déjà porté d’autres pièces remarquées, notamment une Rolex.

La marque à la couronne, symbole ultime de réussite sociale, est souvent perçue comme un signe extérieur de prestige. Ce choix initial correspondait à un certain classicisme du luxe, reconnaissable au premier coup d’œil.

Le passage à l’Omega marque un virage subtil mais significatif. Moins ostentatoire qu’une Rolex, l’Omega Dark Side of the Moon se distingue par une approche plus technique et conceptuelle.

C’est une montre que l’on choisit pour son histoire, ses innovations et son design unique, plutôt que pour le simple effet de marque.

Ce changement peut être vu comme une évolution de son image. Ardisson n’avait plus besoin de prouver quoi que ce soit : il était déjà installé au sommet de sa carrière.

Son accessoire horloger ne cherchait plus à impressionner, mais à affirmer une identité parfaitement assumée.

Ce choix résonne aussi avec son goût pour la narration et les symboles. En adoptant une montre liée à l’exploration spatiale, il renouait avec l’idée de dépasser les limites, une constante dans sa manière de concevoir la télévision.

Tout comme il aimait provoquer, surprendre et repousser les frontières éditoriales, il portait une montre qui, elle aussi, avait repoussé les limites de l’horlogerie traditionnelle.

🧠 À retenir - La Rolex d’Ardisson symbolisait le prestige classique, son Omega Dark Side of the Moon représentait l’audace et la singularité : un passage de l’icône du luxe à l’icône technique.

Pourquoi l’Omega Dark Side of the Moon reste une pièce culte en 2025

Sortie pour la première fois en 2013, l’Omega Speedmaster Dark Side of the Moon est rapidement devenue un objet de fascination pour les amateurs de montres.

En 2025, elle conserve toute sa pertinence grâce à plusieurs éléments clés.

D’abord, son design monobloc en céramique noire reste inégalé en termes d’esthétique et de résistance aux rayures.

Chaque exemplaire est façonné à partir d’un seul bloc de céramique, garantissant une robustesse exceptionnelle tout en offrant un aspect visuel spectaculaire.

Ensuite, son mouvement Co-Axial calibre 9300 est une prouesse technique. Sa précision, sa stabilité et sa durabilité en font un choix sûr pour les collectionneurs exigeants.

La montre dispose également d’un chronographe à deux compteurs et d’un fond saphir laissant admirer le mécanisme, renforçant son attrait pour les passionnés.

Enfin, son lien avec la Speedmaster originale et la conquête spatiale continue de nourrir sa légende.

Porter cette montre, c’est endosser une part d’histoire et de mythe. Pour quelqu’un comme Thierry Ardisson, qui maîtrisait parfaitement l’art de raconter une histoire autour de son image, c’était un choix presque évident.

Aujourd’hui, l’Omega Dark Side of the Moon séduit toujours ceux qui veulent allier élégance radicale et profondeur symbolique.

Dans un marché où les tendances vont et viennent, elle reste une valeur sûre pour les connaisseurs, tout en s’affichant comme un statement fort au poignet.





ANTOINE L

Ma passion pour l'horlogerie a débuté à 14 ans avec une Seiko 5 offerte en cadeau.

Attiré d'abord par l'excellence technique des montres japonaises, je me suis naturellement tourné vers les icônes suisses comme la Rolex Submariner et l'Omega Speedmaster.

Aujourd'hui, je partage cette passion à travers mes articles. Mon coup de cœur ? La Tank de Cartier et son design d'inspiration militaire – une pièce que j'espère un jour ajouter à ma collection.


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