Tudor surprend en 2025 avec son tout premier modèle équipé d'une fonction phase de lune. Exit les Black Bay et Pelagos, c’est la collection Tudor 1926, plus discrète, qui l’inaugure.
Avec son boîtier de 39 mm et son allure élégante, la nouvelle Tudor 1926 Luna marque un tournant inattendu dans l’histoire de la marque.
Pourquoi ce choix risqué sur la ligne 1926 pourrait tout changer
Proposer une complication aussi poétique que la phase de lune dans la gamme TUDOR 1926 n’était pas une évidence.
Cette collection, souvent perçue comme sobre et traditionnelle, n'avait encore jamais hérité d'éléments techniques aussi complexes.
C’est pourtant avec le modèle baptisé 1926 Luna que Tudor innove en 2025. Cette décision stratégique montre que la marque suisse souhaite élargir son champ d’expression esthétique et technique, sans se cantonner à ses icônes sportives.
Le choix de la 1926, dotée d’un design épuré et classique, permet de remettre la complication lunaire au cœur d’un vestiaire horloger plus habillé, plus citadin.
Ce mouvement rappelle que la fonction phase de lune n'est pas réservée aux montres à vocation technique ou de voyage.
Avec la Luna, Tudor cherche aussi à se rapprocher d’un public amateur de dress watches qui apprécient :
Les complications traditionnelles horlogères
Une montre fine, élégante, et utilisable au quotidien
Ce positionnement inédit pourrait ouvrir la série 1926 à d’autres déclinaisons raffinées à l’avenir.
Un design classique joliment contrasté : 39 mm, champagne et équilibre
La Tudor 1926 Luna se distingue immédiatement grâce à son boîtier en acier de 39 mm, aux proportions maîtrisées.
Ni trop volumineuse, ni trop discrète, elle s’adapte aussi bien aux poignets masculins que féminins.
Son cadran champagne soyeux attire l’œil avec une finition grainée, offrant une belle texture lumineuse.
L’affichage de la phase de lune est intégré à 6h via un sous-cadran sobre, qui ne surcharge pas l’ensemble.
L’esthétique est cohérente et entièrement pensée pour le quotidien : aiguilles dauphines, index polis, chemin de fer des minutes précis, et lunette fine.
Le résultat : une montre élégante, mais moderne et lisible, sans ornement superflu.
Une des réussites notables réside dans l’intégration du guichet lunaire.
Plutôt qu’un astre exagérément décoratif, Tudor propose une représentation simple, presque instrumentale, fidèle à son ADN artisanal suisse.
Compatible avec des tenues formelles comme décontractées, la Tudor 1926 Luna s’adresse à une clientèle qui cherche un garde-temps accessible mais raffiné, avec une complication horlogère utile et symbolique.
Phase de lune, mouvement automatique : ce qu’il faut vraiment savoir
La montre est animée par le calibre automatique T601, reconnu pour sa fiabilité.
Ce mouvement embarque la complication phase de lune avec réserve de marche d’environ 38 heures, et dispose d’un guichet date à 3h.
Le T601 n’est pas un mouvement manufacture : il s’agit d’un calibre base ETA modifié par Tudor, garantissant une bonne accessibilité à l’entretien.
On retrouve ici la volonté de maintenir la gamme dans une gamme tarifaire réaliste sans compromis sur la qualité.
L’ajustement de la phase de lune s’effectue via la couronne, sans outil externe, pour une manipulation simple et rapide.
Un gage de confort pour ceux qui ne souhaitent pas se compliquer la vie en usage quotidien.
Cette combinaison de simplicité et de fiabilité technique représente un bon compromis entre :
Esthétique classique et lecture moderne
Fonction horlogère poétique et utilité réelle
Prix contenu et silhouette luxueuse
C’est pourquoi cette montre pourrait faire de nombreux adeptes dans un segment jusqu’ici peu exploré par Tudor.
2 500 € pour une phase de lune : un prix qui casse les codes
Lancée au tarif public de 2 700 $ (soit environ 2 500 euros), la Tudor 1926 Luna est l’une des montres les plus abordables du marché dotées d’une véritable indication de phase de lune.
Ce prix compétitif s’explique par plusieurs éléments :
Utilisation d’un calibre éprouvé et non manufacture
Boîtier en acier sans finition précieuse, mais bien usiné
Positionnement stratégique pour attirer un public large
Par comparaison, les phases de lune chez d’autres marques suisses comme Longines ou Baume & Mercier se situent souvent entre 3 000 € et 5 000 €.
La décision de Tudor d'introduire cette complication sous la barre des 2 500 € en fait une candidate sérieuse pour ceux qui souhaitent acquérir leur première montre mécanique haut de gamme.
La Tudor 1926 Luna combine ainsi trois qualités rarement réunies :
Une complication historique valorisante
Un design sobre, portable au quotidien
Un tarif positionné sous le radar des montres de luxe classiques
Avec ce lancement, la maison Tudor confirme sa capacité à innover dans des territoires inattendus, tout en respectant les codes horlogers suisses.
Pour découvrir tous les modèles de la marque, consultez directement le site officiel de Tudor.
Un public bien plus vaste que les simples passionnés
Habituellement cantonnée aux montres de haute horlogerie, la phase de lune reste une complication prisée pour son aspect artistique autant que symbolique.
Elle évoque le temps long, le rythme naturel, et ajoute une touche romantique à une montre technique.
Mais avec la 1926 Luna, Tudor rend cette fonctionnalité accessible au grand public, en l’insérant dans une montre qui n’a rien de démonstratif.
Sa sobriété esthétique plaira :
Aux amateurs de montres classiques sans extravagance
Aux collectionneurs souhaitant une pièce élégante à prix intelligent
Aux jeunes acheteurs cherchant à entrer dans l’univers des grandes maisons suisses
Le twist proposé ici est en effet très actuel : une complication haut-de-gamme dans une montre prête à être portée tous les jours, sans craindre de l’abîmer ni d’attirer les regards indiscrets.
Le nom « Luna » lui-même, délicat et évocateur, renforce ce positionnement inspiré, tout en ouvrant la voie à d’autres développements futurs dans la ligne 1926.
Cette sortie confirme également la volonté croissante de Tudor de tracer sa propre voie
