Deux modèles au design radical futuriste bousculent les codes en horlogerie et intriguent les collectionneurs. Derrière ce duo mystérieux se cachent les montres Maghnam Noor et Mohareb, aux allures de véritables vaisseaux spatiaux.
Irréductiblement audacieuses, ces pièces laissent peu de place à l’indifférence, mêlant esthétique expérimentale et créativité technique extrême.
Pourquoi ces deux montres fascinent autant en 2025 ?
Dans un marché dominé par les montres rondes classiques, une minorité de créations ose défier les conventions. Les modèles Maghnam Noor et Mohareb incarnent cette rare audace.
À première vue, leur silhouette rappelle plus un module de vol orbital qu’un garde-temps traditionnel. Leur boîtier sculptural, asymétrique, semble taillé pour les planètes inconnues plutôt que pour les poignets discrets.
Issus d’un univers visuel radical, les deux modèles arborent des lignes futuristes où l’idée même du cadran est réinterprétée.
Exit l'affichage conventionnel, ces pièces proposent une expérience presque cinématographique de la lecture de l’heure. Cette volonté d’un design presque alien fait fortement écho à des courants déjà explorés par des marques comme MB&F ou Urwerk.
Mais là où ces maisons jouent souvent sur la mécanique visible, les Maghnam présentent une forme plus opaque, presque conceptuelle.
Forme, portabilité et matériaux : une horlogerie qui repousse les limites
Leur forme atypique ne se contente pas d’être esthétique : elle modifie aussi profondément la manière de porter et d’interagir avec la montre. Contrairement aux standards horlogers, tout est ici asymétrie assumée, provocation formelle, volume inhabituel.
Le boîtier semble moulé autour du poignet plus que simplement posé dessus.
Les matériaux utilisés avancés — qui n’ont pas encore été dévoilés en détail — paraissent composites ou issus de technologies avancées. Certains comparateurs évoquent des résultats proches de la céramique ou de métaux imprimés en 3D.
De quoi rappeler certaines expérimentations de Richard Mille ou HYT, mais dans une logique encore plus extrême. À noter également : les cornes sont pratiquement absentes, laissant place à une interface fluide entre bracelet et corps de la montre.
Ce type de design favorise un port naturel malgré une largeur significative de la montre au poignet.
Peut-on vraiment lire l’heure sur ces objets ?
La question essentielle reste : peut-on réellement lire l’heure avec ces objets ? Et la réponse dépend de l’angle sous lequel on regarde cette création.
Tant la Maghnam Noor que la Mohareb intègrent un système non conventionaliste d’affichage. Aucune aiguille, aucun affichage numérique…
Il semble que le mécanisme repose sur un disque rotatif ou un module à segments, nécessitant un certain apprentissage visuel. Selon certains observateurs, le fonctionnement se rapprocherait de celui des heures sautantes ou des heures vagabondes.
Le tout dans un style épuré privé de toute indication superflue. Cette lecture intuitive mais codifiée n’est pas sans rappeler les cadrans à lecture orbitale développés par Urwerk ou les inventions mécano-poétiques des montres Ressence.
- Pas d’aiguilles visibles : un système de disques mobiles ou de segments modifie l’indication horaire.
- Lecture nécessitant apprentissage, mais qui devient naturelle après quelques jours d’usage.
Cet effort intellectuel ajoute à l’objet une dimension quasi-symbolique, où l’heure devient un concept plus qu’une information brute.
Entre 10 000 $ et 20 000 $ : un pari de niche en 2025
Aucune indication tarifaire précise n’a encore été communiquée officiellement, mais les estimations de spécialistes annoncent des prix compris entre 10 000 $ à 20 000 $ (soit de 9 200 € à 18 400 €), selon la version.
On reste donc dans la catégorie horlogerie indépendante de luxe. Ce positionnement tarifaire s’adresse à des amateurs de pièces de collection hors norme, voire à des artistes ou designers collectionnant des objets limites entre l’art contemporain et l’utilitaire.
Il est aussi probable que ces montres soient produites en très petite série — voire en édition unique — afin de conserver leur rareté et leur attractivité.
Pour les intéressés, les modèles sont présentés sur le site officiel et média partenaire de la marque Fratellowatches, qui présente les deux créations dans leurs moindres détails visuels.
Ce type de production confidentielle maîtrisée permet de maintenir un bouche-à-oreille puissant et de s’ancrer comme une création culte au sein du monde horloger indépendant.
- Éditions ultra-limitées exclusives : peut-être moins de 50 exemplaires chaque.
- Public visé avant-gardiste : collectionneurs, designers, amateurs d’objets expérimentaux.
Ce format exclusif n’est pas sans évoquer les dynamiques de maisons comme De Bethune, avec une communication maîtrisée et irrégulière concentrée autour de pièces iconiques.
