📷 Crédit :2watchesblog
Deux icônes de l'horlogerie militaire sont soumises à rude épreuve : la Marathon TSAR et la CWC SBS Diver. Ces deux modèles emblématiques se disputent la première place dans l’univers des montres tactiques performantes. Fiabilité, robustesse et lisibilité sont les critères clés analysés dans ce test grandeur nature.
Ce test se fait au plus près des contraintes des opérations spéciales. Il ne s’agit pas seulement d’un comparatif technique. Il révèle ce qui distingue réellement ces montres en usage intensif.
2025 : Quel modèle militaire surpasse l'autre selon le terrain ?
Conçues spécifiquement pour équiper des unités d’élite, la Marathon TSAR (Tactical Search and Rescue) comme la CWC SBS (Special Boat Service) répondent à des cahiers des charges militaires stricts. Mais leurs approches divergent sensiblement sur plusieurs points. Leurs spécifications militaires dictent leur performance accrue sur le terrain.
La Marathon TSAR est fabriquée au Canada selon des spécifications imposées par les forces armées américaines. Elle intègre un mouvement à quartz haute précision ETA F06. Elle utilise des tubes de tritium autonomes pour une luminosité constante, jour et nuit.
De son côté, la CWC SBS Diver, produite au Royaume-Uni, est historiquement associée aux commandos britanniques de la Royal Navy. Elle embarque également un mouvement ETA quartz. Mais elle mise sur des index Super-LumiNova plus classiques pour l’éclairage nocturne.
Ces deux modèles affichent des performances très proches : étanchéité à 300 mètres, robustesse certifiée militaire, couronne vissée. Mais une différence notable réside dans l'approche de la lisibilité nocturne. La provenance des composants clés peut aussi influencer la décision d’achat.
Ce qui distingue clairement les deux modèles sur le terrain :
- La TSAR tolère des environnements extrêmes grâce à ses tubes tritium durables
- La CWC favorise une lecture plus nette sous lumière directe grâce aux indexes peints
Design opérationnel : efficacité ou sobriété tactique ?
Dans un style brut typiquement militaire, chaque montre affiche une architecture épurée et lisible, sans fioritures. Leur boîte en acier inoxydable satiné renforce leur discrétion. Leur esthétique reflète leur fonction et leur contexte opérationnel propre.
La TSAR présente un diamètre de 41 mm, une lunette en résine noire facile à manipuler avec des gants ainsi qu’un cadran noir sobre. Son boîtier est relativement épais (13 mm), mais pragmatique. Il est taillé pour l'engagement intensif.
La CWC se veut plus compacte avec 42 mm mais une présence visuelle renforcée par ses cornes anguleuses. Sa lunette est en aluminium anodisé, offrant un toucher différent. Le tempérament visuel reste britannique, plus rectiligne et plus sobre que la TSAR.
Au poignet, la Marathon pèse environ 93 g avec son bracelet caoutchouc. La CWC, quant à elle, flirte avec les 95 g sur bracelet NATO. Un confort similaire, mais des sensations légèrement différentes.
Ces éléments de design trahissent leur héritage militaire spécifique :
- TSAR : inspiration nord-américaine avec des fonctionnalités de secours intégrées
- SBS : design épuré d’inspiration britannique, pensé pour la discrétion et l’efficience navale
Épreuves extrêmes : quelle montre reste fiable en 2025 ?
Conçues pour affronter les pires conditions, ces montres sont toutes deux testées selon des standards militaires stricts. La Marathon TSAR, équipée d’un verre saphir épais de 3 mm, résiste mieux aux chocs que la plupart des modèles commerciaux. Ses tubes de tritium assurent une illumination constante pendant plus de 20 ans sans recharge.
La CWC SBS, avec son cadran Super-LumiNova, nécessite une exposition à la lumière avant de briller dans l’obscurité. Son boîtier monobloc renforce l'intégrité structurelle. Cela limite les points de faiblesse lors des impacts ou immersions prolongées.
Dans un contexte opérationnel, voici les avantages réels observés :
- TSAR : meilleure résistance à l’abrasion, idéal pour les plongeurs de recherche et de sauvetage
- CWC : simplicité d’entretien et structure monobloc, parfaite pour les missions prolongées en mer
Les deux modèles sont compatibles avec les standards OTAN et supportent sans peine les environnements hostiles. Boue, végétation dense, immersion prolongée, chocs thermiques… rien ne semble les arrêter. Un usage quotidien extrême confirme leur fiabilité opérationnelle impressionnante.
Côté prix, laquelle offre le meilleur rapport mission / budget ?
Positionnées toutes deux sur le segment des montres militaires professionnelles abordables, les TSAR et SBS s’adressent aussi bien aux professionnels qu’aux collectionneurs exigeants. La Marathon TSAR est proposée à environ 775 $ (soit environ 720 euros en 2025). Le modèle est disponible directement auprès de Marathon ou sur certains sites spécialisés.
Quant à la CWC SBS Diver, elle se situe aux alentours de 850 £ (soit environ 990 euros) sur le site britannique de la marque. Une légère différence tarifaire existe. Mais elle est compensée par une production plus restreinte et une image d'élite plus discrète.
Il est à noter que ces modèles bénéficient tous deux d’un service après-vente bien structuré. On trouve facilement des pièces détachées. Et le mouvement quartz est remplaçable en cas de panne, ce qui prolonge leur durée de vie.
Voici un résumé des points différenciants pour aider à faire un choix :
- Marathon TSAR : tritium longue durée, boîtier massif, lisibilité extrême
- CWC SBS : style sobre, construction monobloc, héritage historique britannique
Au final, chacune de ces montres incarne un pan de l'histoire horlogère militaire. Le choix dépendra du contexte d’usage : immersion intensive, environnement nocturne, choix du style visuel. Et bien sûr, votre affinité avec l'héritage militaire nord-américain ou britannique.
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