Deux géants de l'horlogerie se confrontent dans un duel qui ravira les amateurs de haute élégance. D’un côté, la sobriété intemporelle de Patek Philippe. De l’autre, l’élégance technique et confidentielle de Daniel Roth.
Voici une comparaison approfondie entre la Calatrava 6196P et l’Extra Plat Souscription, deux montres habillées à l’identité forte, récemment réintroduites en 2025. Une opposition de style et de philosophie qui divise, mais captive les amateurs éclairés. Dans un marché où les goûts évoluent rapidement, cette confrontation redessine les critères du raffinement contemporain.
Deux visions opposées de la montre habillée en 2025
Le match oppose deux visions de la montre habillée : la tradition ultime de Patek Philippe avec la Calatrava 6196P, face à l’innovation discrète mais iconique de Daniel Roth, remise en lumière cette année. La Calatrava, référence absolue du style épuré, arbore un diamètre contenu de 33 mm dans un boîtier en platine. Cette taille, considérée aujourd’hui comme très classique voire audacieusement rétro, séduit les puristes du design minimal. Elle incarne la sobriété poussée à l’extrême, presque austère, dans un monde horloger dominé par les boîtiers imposants.
Face à elle, l’Extra Plat Souscription de Daniel Roth offre une alternative chaleureuse avec son boîtier ovale signature, ici en or jaune. C’est un garde-temps plus expressif, à forte personnalité, qui s’adresse à un public recherchant authenticité et finesse artisanale. Son mouvement extra-plat et son cadran guilloché accentuent ce positionnement très haut de gamme.
Cette confrontation est d’autant plus captivante qu’elle illustre un retour aux fondamentaux de la montre habillée en 2025. Deux voies esthétiques s'opposent : - L'élitisme discret platine de Patek Philippe ; - Le classicisme artistique en or jaune signée Daniel Roth.
Or jaune ou platine : deux métaux pour deux publics
La Patek Philippe Calatrava 6196P incarne à la perfection le minimalisme horloger dans un format réduit. Son boîtier platine de 33 mm est un choix fort, à contre-pied des standards actuels tournés vers des dimensions plus imposantes. Ce garde-temps assume pleinement son identité : celle d’un modèle de poche modernisé au poignet.
Ses index sont biseautés, ses aiguilles dauphines fines et le cadran opalin argenté reste volontairement épuré. Le tout repose sur un bracelet alligator noir qui renforce son classicisme total. C’est l’exemple-type du design où rien n’est en trop. À l’inverse, la Daniel Roth Extra Plat Souscription joue plus librement avec les formes et matières.
Son boîtier en or jaune poli, ses cornes intégrées et sa silhouette ovale confirment sa singularité. Son cadran est finement guilloché à la main, technique visuelle rare en horlogerie contemporaine à ce niveau de prix. Ses aiguilles bleutées contrastent élégamment avec le doré du métal, et son calibre extra-plat, visible par le fond saphir, achève de marier performance et esthétique.
Quelques points clés esthétiques : - La Calatrava n’est disponible qu’en platine, en opposition affirmée avec les tendances flashy ; - L’Extra Plat Souscription n’existe qu’en or jaune, hommage aux modèles originaux Daniel Roth des années 1990 ; - Les deux modèles restent sous les 7 mm d’épaisseur, idéals sous une manche de chemise.
Mouvements : classique suisse ou raffinement italien ?
La Calatrava 6196P de Patek Philippe embarque le calibre manuel 215 PS, un mouvement éprouvé de 2,55 mm d’épaisseur, offrant 44 heures de réserve de marche. Sa fiabilité et sa finition maîtrisée – avec ponts anglés, côtes de Genève et perlage visible – en font un standard dans la catégorie. En face, Daniel Roth fait appel au mouvement extra-plat BVL 128, manufacturé par Bulgari, maison à laquelle appartient aujourd’hui la marque.
Ce calibre, épaulé par une réserve de marche similaire, est logé dans un boîtier de seulement 6,8 mm d’épaisseur. Les amateurs apprécieront : - Une finition Côtes de Genève plus marquée côté Daniel Roth ; - Un balancier plus visible chez Patek Philippe grâce à son fond saphir non teinté. C’est donc un match serré : là où Patek mise sur la précision et la tradition suisse, Daniel Roth joue l’originalité mécanique combinée à la finesse extrême.
Prix 2025 et stratégies de distribution radicalement différentes
Le tarif de la Patek Philippe Calatrava 6196P est annoncé à 29 100 $ (soit environ 26 900 euros), un prix cohérent pour une Calatrava en platine de cette finition. De son côté, la Daniel Roth Extra Plat Souscription s’affiche à 30 000 CHF (soit environ 31 250 euros). Bien qu’elle semble plus chère, cette dernière bénéficie d’un positionnement limité et d’un programme de souscription, évoquant les méthodes de vente artisanale des horlogers indépendants.
Elle a été produite en série très restreinte, réservée aux collectionneurs avertis ayant souscrit en amont. Son succès dans les ventes privées et sur le second marché prouve d’ailleurs que la demande est forte… et que ce modèle pourrait vite voir sa valeur grimper. Comparaison rapide : - Patek Philippe : très accessible dans le réseau officiel, mais production régulière ; - Daniel Roth : difficile à obtenir, série très limitée avec priorités d’achat selon ancienneté client et engagement, à découvrir via le site officiel de Daniel Roth.
Éléments financiers à noter : - Seule la Daniel Roth est perçue comme “investissement potentiel” sur le marché secondaire ; - La Calatrava offre la sécurité intemporelle, valorisée par le nom Patek Philippe. Là où l’une mise sur la rareté, l’autre conserve une aura de référence sûre. Cela reflète parfaitement les deux philosophies qui s'affrontent dans ces collections 2025.
Patrimoine vs audace : la vraie clé du succès en 2025 ?
En 2025, le secteur de la montre habillée revient à l’essentiel. La bataille entre ces deux modèles confirme cette tendance : retour aux diamètres contenus et à la sobriété artisanale. La Calatrava 6196P s'adresse à un public en quête de référence absolue et de design éprouvé.
Elle séduit les collectionneurs classiques, attachés à la continuité. La Daniel Roth Extra Plat Souscription plaît quant à elle aux passionnés de micro-marques historiques, sensibles aux démarches exclusives. Son look reconnaissable entre mille et sa rareté lui permettent de viser un public plus jeune, plus pointu.
À retenir : - La Patek inspire sérénité et héritage patrimonial ; - La Roth suggère singularité, audace et authenticité. Cet affrontement rappelle que même dans le registre ultra-classique, de subtiles différences peuvent recomposer les codes.
Ces deux modèles, brillamment réédités en 2025, sont les symboles de cette nouvelle ère esthétique à l’élégance assumée.
Au repos comme au poignet, vos montres méritent l'excellence
Découvrez tous nos accessoires
