Elle a marqué l’histoire de l’horlogerie avec son esthétique racée et son héritage moteur. En 2025, Universal Genève relance un chronographe mythique en deux séries ultra-exclusives.
Produits en quantité infime, ces six modèles rendent hommage à l’iconique “Nina Rindt”… et ne seront jamais remis en production. Décryptage d’un retour aussi discret que retentissant.
Pourquoi Universal Genève relance la mythique "Nina Rindt" en 2025 ?
Universal Genève, célèbre maison horlogère suisse en sommeil depuis des décennies, marque son retour inattendu avec un hommage troublant à l’un de ses modèles les plus cultes : le chronographe « Compax » surnommé “Nina Rindt”.
Considéré comme l'un des garde-temps les plus emblématiques des années 1960, ce modèle était notamment porté par l'épouse du pilote de F1 Jochen Rindt. Elle est ainsi devenue une icône horlogère, prisée des collectionneurs pour sa silhouette racée, son boîtier épuré et ses cadrans à fort contraste inspirés par la course automobile.
En 2025, la marque dévoile discrètement deux ensembles de trois montres chacun, conçues comme des pièces uniques : - Trois modèles en or blanc - Trois modèles en or rose
Chaque pièce présente une variante de cadran distincte, travaillée avec le même soin qu'à l’époque. Aucun de ces modèles ne sera commercialisé de façon régulière : uniquement des one-offs promis à une poignée de collectionneurs privilégiés.
Or blanc, cuir grainé et design panda : les codes de la Nina en 2025
L’esthétique de ces nouvelles créations rend directement hommage à l’ère d'or du sport automobile. Mais au-delà du style, c’est le raffinement des matériaux qui attire l’attention. Les boîtiers, proposés en or blanc 18 carats ou en or rose, s’éloignent de l’acier des éditions d’époque sans pour autant trahir leur esprit.
Les bracelets sont assortis, réalisés en cuir haut de gamme, probablement dans une finition grainée rappelant les gants de conduite vintage. Les cadrans se déclinent en plusieurs registres visuels :
- Un design panda inversé noir et blanc - Une version argentée à sous-compteurs noirs similaire à l’originale de Nina - Une itération champagne légèrement ensoleillée
Chaque mise en scène du cadran évoque les légendes du chronométrage de précision. Par ailleurs, la montre est propulsée par un calibre suisse mécanique à remontage manuel, reprenant la philosophie du mouvement Universal d’origine.
Ce soin apporté à l’authenticité des codes horlogers laisse peu de place au compromis. Une rareté pensée dans chaque détail horloger unique.
Pourquoi ce lancement confidentiel est-il un message codé ?
Universal Genève n’a pas encore relancé ses activités de façon officielle. Ce projet ne constitue donc pas une relance commerciale à grande échelle mais plutôt un signal : 2026 marquera, selon la marque, le grand retour de ses collections.
Ce teaser élitiste agit comme un coup de projecteur ciblé : séduire les plus gros amateurs et affirmer un positionnement résolument haut de gamme. Rien n’a été laissé au hasard dans cette communication confidentielle mais calculée.
Sur le plan stratégique, ces six pièces n'ont été pensées ni pour le grand public, ni pour les distributeurs. Elles trouvent leur place dans les cercles fermés des collectionneurs de prestige, souvent prêts à débourser des montants à six chiffres pour enrichir leur patrimoine horloger d’une pièce impossible à reproduire.
Cette approche s’apparente à celle d’autres maisons historiques ayant orchestré des renaissances gracieuses, comme Czapek ou Singer Reimagined. Un retour qui crée autant d’obsession que de discours dans le microcosme horloger.
103 000 euros ? Pourquoi ce chronographe crée déjà l’émoi
Dans le monde des collectionneurs, la rareté vaut de l’or. Et dans ce cas, littéralement. Avec seulement six montres produites, aucune chance de les voir apparaître chez les détaillants.
L’attribution de ces modèles devrait se faire de gré à gré, sur la base d’un réseau très restreint voire confidentiel. On parle de prix dépassant probablement les 100 000 CHF (soit environ 103 000 euros) par pièce, si celles-ci venaient à changer de mains.
Ce chiffre pourrait même s’envoler en cas de demande privée parallèle ou en vente aux enchères. Plusieurs facteurs alimentent cette flambée :
- Le culte intact autour du modèle Nina original - La mise en sommeil prolongée et mystérieuse de la marque - Une émulation croissante autour des rééditions patrimoniales en édition très limitée
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la maison et ses archives, le site officiel d’Universal Genève donnera prochainement accès à des informations sur le retour de la marque prévu en 2026.
3 défis que la marque devra relever d’ici 2026
Ces hommages au Compax ont un rôle bien précis : donner un avant-goût du niveau d’exigence esthétique et horloger que compte défendre Universal Genève à son retour officiel.
En jouant la carte de l’héritage avec un objet aussi symbolique que la “Nina”, la marque place la barre très haut. Il reste à savoir si les futurs modèles, commercialisés à plus grande échelle en 2026, réussiront à conjuguer :
- Fidélité historique - Innovation technique - Accessibilité relative (entre 8 000 et 20 000 euros selon les projections)
Une stratégie ambitieuse qui devra faire face à des maisons comme Longines ou Zenith, déjà bien ancrées sur le segment du néo-vintage accessible. Universal Genève joue sur un terrain glissant : raviver la flamme d’une époque… sans se brûler à la nostalgie.
Séries ultra-limitées : le vrai visage du luxe horloger en 2025
Cette opération ultra-limited illustre deux tendances fortes dans l’horlogerie actuelle : - Le rapport affectif à des pièces précises du passé, incarnées ici par “la Nina”
- La montée irrésistible des séries exclusives pour collectionneurs Aujourd’hui, les grandes marques cherchent davantage à créer du désir au compte-goutte qu’à produire en masse.
Et ce modèle en est le parfait exemple : même en dehors de toute démarche commerciale, ces montres font déjà parler d’elles dans les cercles spécialisés.
Le lien émotionnel entre un collectionneur passionné et un modèle précis pèse souvent plus que n’importe quelle innovation technique. La Nina Rindt en 2025 en devient un cas d’école.
Au repos comme au poignet, vos montres méritent l'excellence
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